Communiqué du ROLBG relatif à la violation du couvre feu.
Le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon ( ROLBG) condamne fermement les actes inhumains et dégradants infligés aux citoyens gabonais et étrangers qui ont violé le couvre feu en vigueur dans le pays
Rien ne peut justifier de telles dérives d’un autre âge. Le Gabon de la restauration ne peut absolument pas s’accommoder aux actes de torture qui violent la dignité de la personne humaine. Notre réaction est ferme , sans concession.
Les auteurs et commanditaires doivent radiés des effectifs de la fonction publique notamment des forces de défense et de sécurité dont la mission principale est de servir le pays, de protéger les biens et les personnes .
La nouvelle constitution votée massivement par les gabonais protège les citoyens contre les abus, la torture et les traitements dégradants .
Nous invitons les citoyens victimes de ses actes illégaux à saisir le procureur de la République .
Nous invitons le gouvernement de la Transition à prendre les mesures nécessaires pour faire cesser immédiatement ces actes qui portent atteinte à l’image de notre pays au moment où notre transition est saluée par la communauté internationale.
Fait à Libreville, le mercredi 18 décembre 2024.
Le département de protection des droits de l’Homme du ROLBG.
Suivi et évaluation de la gouvernance de la transition : Voici les recommandations du ROLBG
Réunis trois jours durant aux fins de renforcement des capacités de suivi des réformes institutionnelles et d’évaluation de la gouvernance en cette période de transition, l’atelier du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance (ROLBG) s’est achevé mercredi à Libreville.
Au titre des résolutions et préconisations, les participants membres du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernementale (ROLBG) recommande plusieurs actions stratégiques portant notamment sur la gouvernance politique et électorale.
Il a précisément été suggéré à cet effet, le renforcement des mécanismes d’inclusion des acteurs sociaux dans les réformes électorales par la formation des scrutateurs, afin de garantir la transparence des élections. Le souhait de procéder à la Vérification du fichier électoral pour s’assurer de l’intégrité du processus électoral, a aussi été émis par les participants.
Il a en outre été préconisé de mener des campagnes de sensibilisation, en utilisant les réseaux sociaux, pour éduquer les jeunes sur l’importance de voter et organiser des tables rondes afin de discuter des réformes globales et du nouveau code électoral.
« Il y a le code électoral que la société civile va proposer, ainsi que le code de bonne conduite des partis politiques et des candidats indépendants que la société civile va essayer également d’élaborer et de proposer. Pour les élections qui arrivent, la société civile va suivre, peut-être aller sur le terrain pour se sensibiliser avec pour défi majeur, minimiser le taux d’abstention », a souligné Jean François Ndong Ebe, Secrétaire général du ROLBG et organisateur de la formation.
L’atelier a permis aux participants d’être outillés aux techniques de rédaction du code électoral, dont les « recommandations et l’expertise pourraient être mises à la disposition du comité en charge de l’élaboration du futur code électoral en république gabonaise », a déclaré Evariste Zué Zué, président de la Fédération Catholique des Mouvements (FECAM).
Animée par l’expert formateur, Dr Arsel John Moro Ngui, ancien président de la Commission politique du Dialogue national, cette formation témoigne de l’engagement de la société civile gabonaise à œuvrer pour une démocratie plus forte et inclusive, appelant à un renforcement de la coopération avec la CEEAC et les Nations Unies.
Cet atelier n’est que le début d’un processus qui vise à garantir des élections transparentes, crédibles et essentielles pour la stabilité et le développement du Gabon, s’est achevé par la remise des attestions aux participants.